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Speedy condamné pour «publicité comparative illicite» et «trompeuse»

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L'enseigne de réparation automobile compte faire appel.
Le Conseil national professionnel de l'automobile estimait son image ternie par une pub de son concurrent. (Photo Eric Piermont. AFP)
par AFP
publié le 15 mai 2014 à 16h32

Le tribunal de commerce de Nanterre a condamné jeudi l’enseigne de réparation automobile Speedy France pour «publicité comparative illicite», «publicité trompeuse» et «dénigrement», ont annoncé ses concurrents concessionnaires du CNPA, dans un communiqué.

Le juge de Nanterre se prononçait sur le fond d'une affaire datant de février 2012.

Le groupe Speedy France a confirmé cette condamnation, tout en précisant sa volonté de faire appel de cette décision. «Les attendus et conclusions ne nous satisfont pas, nous avons un certain nombre d'arguments que nous estimons valables et qui n'ont pas été entendus. C'est ce qui nous incite à faire appel», a-t-on expliqué chez Speedy.

De son côté, le Conseil national professionnel de l'automobile (CNPA), à l'origine de cette procédure judiciaire, a qualifié cette condamnation «d'exemplaire» et se félicite de cette décision. «Toute concurrence est souhaitable mais elle ne peut s'effectuer en dégradant impunément l'image d'une profession», a commenté le syndicat professionnel.

Le CNPA estimait son image ternie par une pub de Speedy : «Pour la révision de ma voiture, ça devient de plus en plus dur/Mon concessionnaire est trop cher et je ne sais plus comment faire (...) Chez Speedy, tu trouveras ton bonheur, la "révision constructeur"/C'est une révision