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Jérôme Kerviel emprisonné à Nice

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Des curieux autour de l'ex-trader de la Société Générale Jérôme Kerviel près de Vintimille, en Italie, le 17 mai 2014 (Photo Marco Bertorello. AFP)
par AFP
publié le 18 mai 2014 à 7h31
(mis à jour le 19 mai 2014 à 9h36)

La frontière franco-italienne tout juste franchie, l’ex-trader Jérôme Kerviel a été interpellé par la police à Menton, dimanche à minuit, heure limite à laquelle il devait se présenter aux autorités en vue de purger une peine de trois ans de prison ferme. L'ex-trader a ensuite été écroué à Nice, lundi matin.

A minuit pile, l’ex-banquier de la Société Générale a été approché par deux policiers en civil, qui l’ont emmené très rapidement, en voiture. Jérôme Kerviel n’a opposé aucune résistance, comme il l’avait annoncé peu avant de retrouver la France au terme de deux mois et demi de parcours pédestre en Italie.

L'interpellation a laissé les soutiens de Jérôme Kerviel désemparés, certains en pleurs. «C'est violent», a commenté, très ému, le père Patrice Gourrier, qui s'est mis en disponibilité pendant trois ou quatre mois pour terminer la marche de Kerviel jusqu'à Paris. Avant de poursuivre «le combat», le père a appelé à un sit-in silencieux tôt lundi matin devant le commissariat de police de Menton, où Kerviel a passé une nuit en détention, avant son transfèrement en prison.

«Je vais me présenter au premier policier que je trouve», venait de dire Kerviel en approchant de la frontière, entouré de ses soutiens et des caméras, après deux jours de suspense et de revirements sur ses intentions. «Aujourd'hui je n'ai pas perdu, j'ai passé une magnifique journée auprès des miens, aujourd'hui je suis heureux, je suis libre, je me rends à la police et à la j