L'ancien PDG de Vivendi Universal, Jean-Marie Messier, a été condamné lundi par la cour d'appel de Paris à dix mois d'emprisonnement avec sursis, une peine réduite par rapport aux trois ans avec sursis prononcés en première instance. Jean-Marie Messier a en outre été condamné à 50 000 euros d'amende, montant également réduit au regard des 150 000 euros prononcés par le tribunal correctionnel de Paris en janvier 2011.
La cour n'a retenu que le chef d'abus de biens sociaux, lié aux conditions d'attribution d'une indemnité de départ de 18,5 millions d'euros, en juillet 2002. Elle a écarté le chef d'accusation de diffusion d'informations fausses et trompeuses, relatif à la communication de Jean-Marie Messier lorsqu'il était à la tête du groupe diversifié.
Il s’agissait de quatre communications institutionnelles, intervenues entre décembre 2000 et avril 2002. Le tribunal correctionnel avait estimé qu’elles avaient donné, pour trois d’entre elles, une image fausse de la situation du groupe.
L'avocat de Jean-Marie Messier, Me Francis Szpiner, a estimé qu'il s'agissait là d'une «grande victoire» mais indiqué que son client allait se pourvoir en cassation. «Cette décision met fin à la légende selon laquelle Vivendi Universal aurait été mal géré», a déclaré Me Szpiner, pour qui la gestion de Jean-Marie Messier «s'est faite dans les règles et a été exemplaire». «Pour l