EcoFutur vous en parlait il y a peu : après la vue, l'ouïe, le toucher... l'odorat sera peut-être la prochaine frontière de la révolution numérique. Mettre le Net au parfum ? L'idée ne date pas d'hier : en pleine bulle internet, la start-up californienne DigiScents faisait le buzz avec son imprimante à odeurs iSmell... qui ne fut jamais commercialisée. Car synthétiser une odeur dans l'idée de la numériser puis de la diffuser sur le Web n'est pas une mince affaire sur le plan technologique, comme le montrait
[ notre enquête ]
. Plus réaliste, David Edwards, professeur de génie biomédical à l'université d'Harvard basé à Paris, compte, lui, lancer son «
[ oPhone ]
» dès 2015. En fait de smartphone, il s'agit d'un petit boîtier qui permettra d'envoyer et de recevoir par SMS une palette de senteurs quasi illimitée.
«Il y a un grand intérêt de la part de la Silicon Valley, car il s’agit concrètement de chnager la communication globale d’aujourd’hui»
, a expliqué ce Franco-Américain à l’AFP dans son bureau du laboratoire, dans le I
er
arrondissement de Paris.
Appareil de forme cylindrique reposant sur un dock, l’oPhone est un petit boîtier blanc qui génère des signaux aromatiques complexes en succession rapide de petites émissions de vapeurs, comme un téléphone standard transmet des informations audio. Il fonctionne grâce à la manipulation technologique de particules, d’une manière similaire à la technologie d’aérosols médicaux qui a permis à ce philanthrope, écrivain et inventeur en série de bâti