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Libération

Saint-Nazaire : KDB prêt à quitter le navire

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Chantiers navals. Le sud-coréen aurait décidé de vendre STX France, qui croule sous les commandes.
publié le 23 mai 2014 à 19h56

Avendre. Même si, à ce stade, la direction de l’entreprise n’a pas confirmé l’information, les chantiers navals STX, anciennement connus sous l’appellation de Chantiers de l’Atlantique, seraient à la recherche d’un repreneur. C’est ce que des représentants syndicaux de la société basée à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) ont affirmé vendredi, après que, selon eux, la banque sud-coréenne KDB, actionnaire principal de STX France - dont l’Etat possède 33,3% du capital -, a formalisé son intention de vendre ses filiales européennes.

Cash-machine. Il faut dire que, comme cash-machine, le chantier naval nazairien se pose là. Après avoir, dans un passé pas si lointain, réussi à surmonter une période délicate, les anciens Chantiers de l'Atlantique, qui emploient plus de 2 000 salariés et quelque 4 000 sous-traitants, prévoient de travailler à pleine capacité jusqu'en 2019 grâce à des carnets de commandes au mieux. Notamment depuis l'ordre de fabrication, signé le 9 mai, d'un nouveau paquebot géant pour un montant d'environ un milliard d'euros. Cette commande, qui s'ajoute notamment à celles d'un autre paquebot maousse, également pour la compagnie américaine Royal Caribbean (RCCL), et de deux grands paquebots pour son homologue italo-suisse MSC Croisières, fait de STX France la filiale la plus dynamique du groupe sud-coréen en difficulté.

Autrement dit, il n'y a pas de meilleur timing pour la Korea Development Bank si elle veut tenter de vendre le c