Menu
Libération

Réforme ferroviaire : les cheminots freinent

Article réservé aux abonnés
Rail . La CGT et SUD font grève mardi contre le projet de fusion SNCF-RFF, pas assez ambitieux selon eux.
publié le 8 juin 2014 à 19h56

Les nouveaux TER trop larges pour les quais de la SNCF - à moins que ces derniers ne soient trop étroits pour le nouveau matériel roulant ( Libération du 22 mai) - n'y seront pour rien si certains trains ne sont pas en gare mardi matin.

La CGT-Cheminots et SUD-Rail, premier et troisième syndicats de cheminots, ont déposé un préavis de grève reconductible de vingt-quatre heures. L’Unsa et la CFDT ne se sont pas jointes au mouvement en attendant une rencontre jeudi avec le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier. Mais le mouvement pourrait être assez suivi. CGT et SUD veulent montrer leurs muscles alors que doit s’ouvrir la discussion sur le projet de réforme ferroviaire.

Effort. Le texte, qui prévoit de réunir à nouveau la SNCF et le gestionnaire Réseau ferré de France (RFF) sous un même toit, sera examiné à l'Assemblée dès le 17 juin. Il doit donner naissance à deux nouvelles entités (SNCF-Mobilité et SNCF-Réseau), coiffées par un établissement public industriel et commercial (Epic). Mais les syndicats, qui avaient déjà mobilisé 15 000 personnes dans les rues de Paris le 22 mai, réclament une «autre réforme ferroviaire». Ils estiment que le texte ne va pas assez loin dans la réunification de la SNCF et RFF, séparées en 1997. Et surtout qu'il fait porter l'essentiel de l'effort sur les salariés pour assainir