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Libération
Reportage

«J’ai baigné dans l’esprit entrepreneurial»

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Ludivine Braley est cogérante de l’entreprise fondée par son père :
publié le 15 juin 2014 à 18h02

Elle porte le même nom que l'entreprise qui l'emploie. Et pour cause, le fondateur n'est autre que son père. Depuis quatre ans, Ludivine, 25 ans, est salariée de la société de traitements de déchets Braley, en Aveyron. Diplômée d'un BTS d'assistante de gestion, elle a choisi, après ses études, de rejoindre la PME, qui compte une cinquantaine de personnes. Puis, son père, qui «a su [lui] faire confiance», lui a proposé de prendre en charge la gestion d'une des déchetteries de la société. «J'ai toujours baigné dans l'esprit entrepreneurial, dit-elle. La maison familiale était le siège social de l'entreprise. Rejoindre l'aventure était pour moi une évidence.» Ludivine Braley ne tarit pas d'éloges à l'égard de son paternel qui lui a donné envie de reprendre le flambeau. Elle a donc pris «ses responsabilités».

A 25 ans, elle a enclenché «le processus de reprise de l'entreprise» avec son frère de 33 ans. «Mon père a 65 ans, il fallait en parler rapidement», explique-t-elle. La famille a choisi de faire une donation, avec augmentation progressive des parts des deux enfants. «Ce n'est pas évident de mélanger travail et famille. D'autant plus que nous sommes deux générations très différentes», note Ludivine. Peu à peu, elle essaye d'imposer ses idées et de convaincre son père. Son premier chantier : la refonte du site internet. «De toute façon, il sera toujours dans la société», prédit-elle.

A-t-elle prévu une sort