Bravant la colère des intermittents descendus dans la rue lundi, le gouvernement a annoncé qu’il ne reviendrait pas sur l’accord d’assurance chômage, tout en se disant prêt à remettre à plat le système.
Alors qu'une menace pèse désormais sur les festivals d'été, le gouvernement a confirmé aux partenaires sociaux qu'il validerait la convention d'assurance chômage, contestée par les intermittents, dans un rapport remis au Conseil national de l'emploi. Le ministre de l'Emploi «envisage d'agréer la convention du 14 mai et les textes qui lui sont associés», écrit le gouvernement, qui précise qu'elle «entrera en vigueur le 1er juillet pour une période de deux ans».
Le gouvernement oppose ainsi une fin de non-recevoir à la principale revendication des intermittents du spectacle, qui observent ce lundi une journée d'action nationale et faisaient du non-agrément du texte un préalable à toute nouvelle concertation. Plusieurs milliers de manifestants, dont le comédien Philippe Torreton et le metteur en scène Alain Françon, se sont rassemblées en début d'après-midi à Paris sous les fenêtres du ministère de la Culture, à l'appel de la CGT, fer de lance du combat des intermittents côté syndical.
Plus tôt dans la journée, l’ancien ministre de la Culture J