Menu
Libération
Décryptage

Le pacte de responsabilité s’invite à la conférence sociale annuelle

Article réservé aux abonnés
publié le 16 juin 2014 à 19h56

Dans un contexte social tendu - intermittents en colère et cheminots en grève (lire aussi en pages 2 à 7) -, le gouvernement a reçu lundi à Matignon les organisations syndicales (CGT, FO, CFDT, CFE-CGC et CFTC) et patronales (Medef, CGPME, UPA) pour préparer la grande conférence sociale des 7 et 8 juillet. Institué par François Hollande en 2012, ce rendez-vous annuel a pour tradition d'accoucher d'une feuille de route sociale pour l'année à venir. Mais ce troisième exercice de démocratie sociale, sur fond de fortes dissensions entre centrales syndicales, n'augure pas de grandes négociations comme il y en eut en 2012, avec la sécurisation de l'emploi, et en 2013, avec la formation.

Où en est le pacte de responsabilité ?

Dossier brûlant, qui sera abordé le premier jour, lors de l'échange entre partenaires sociaux et le Président : la mise en œuvre du pacte. Il prévoit en principe des engagements des entreprises en termes d'emplois et d'investissements en contrepartie d'allégements des cotisations patronales, du coût du travail et de la fiscalité (40 milliards d'euros). Mais les négociations dans les branches ont peiné à démarrer, même si le Medef a prévenu vendredi que 24 d'entre elles auraient lancé ou achevé les discussions au moment de la conférence, soit un périmètre de «8 millions de salariés». Le ministre du Travail, François Rebsamen, a réclamé aux organisations représentatives un point complet pour la conférence. Si