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Libération
Récit

Les cheminots «toujours à fond»

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Septième jour de grève, à la SNCF, qui reste paralysante malgré une mobilisation en baisse.
Des employés de la SNCF portant des gilets de la CGT le 16 juin à la gare de Dunkerque. (Photo Philippe Huguen. AFP)
publié le 16 juin 2014 à 20h06

Septième jour de grève ce mardi, et un taux de participation qui décline - 14,08% lundi. La mobilisation est deux fois moindre qu’au premier jour du conflit (27,84%). Mais peu de progrès sont à noter dans la circulation des trains, - autour d’un TGV sur deux. Et les conducteurs sont toujours au taquet.

Les AG de lundi ont continué de drainer leur noyau dur de grévistes. Comme à Saint-Lazare, à Paris : «On est toujours à fond. On devait être 200 ce matin à l'AG. C'est cinquante de plus que vendredi», se félicitait lundi Philippe, militant SUD rail. Pour entretenir la mobilisation, une opération «coup de poing», neutralisant les péages, était programmée sur l'A13 aux environs de Mantes (Yvelines). Une jonction avec les intermittents du spectacle, devant le ministère de la Culture, était aussi au menu.

Aucune indication n'a filtré sur le taux de grévistes chez les conducteurs et les contrôleurs, le point névralgique du conflit. Explication de Didier Aubert, de la CFDT : «A chaque fois que la SNCF donne un chiffre, les OS remettent de la pression sur les gars.»

D'où ce paradoxe d'une «grève qui s'effrite, mais qui reste très entravante pour les circulations», observe Gilles Savary, député PS et rapporteur du projet de loi sur la réforme ferroviaire que SUD rail et la CGT veulent voir ajournée.

«Inacceptable». Le député sera dans l'hémicycle ce mardi, pour la première lecture du texte : «J'ai reçu un coup d