Le patronat a haussé le ton mardi, à la veille de l'examen par les partenaires sociaux, lors d'un Conseil national pour l'emploi, de la convention chômage contestée par les intermittents, qui maintiennent la pression et ont reçu de nouveaux soutiens du monde culturel.
Lors de sa conférence de presse mensuelle, le président du Medef Pierre Gattaz a souligné que «l'avenir du paritarisme» serait «en jeu» si le gouvernement n'agréait pas la convention, laissant planer la menace d'un retrait du patronat du mécanisme paritaire.
«Pacte de responsabilité, négociations, discussions, risquent de voler en éclat si on ne retranscrit pas dans la loi cet accord», a-t-il insisté.
La CGT-Spectacle, fer du lance du conflit et non signataire de l’accord, a appelé à une manifestation mercredi matin en marge de ce Conseil national pour l’emploi. Le CNE doit recevoir formellement notification de l’avis du gouvernement sur la convention. La réponse du gouvernement ne fait guère de doute : dès lundi, il avait confirmé dans un rapport aux partenaires sociaux qu’il validerait la convention d’assurance chômage.
La réunion du CNE constitue la dernière étape formelle avant l’envoi de la convention par la direction générale du travail au gouvernement pour un agrément avant le 30 juin.
Impasse
L’impasse semble totale, les intermittents main