Mesures en faveur des ménages modestes, acte II. Après les baisses d’impôts sur le revenu, le Conseil des ministres s’est penché mercredi sur les réductions de cotisations salariales. Inscrit dans le projet de loi de finances rectificatif de la Sécurité sociale, le dispositif concrétise la promesse gouvernementale des européennes de redonner du pouvoir d’achat aux Français.
Eventail. Concrètement, à partir de janvier 2015, les cotisations sociales acquittées par les salariés du privé vont baisser, de façon dégressive, pour les travailleurs payés entre 1 et 1,3 Smic. Pour une personne au Smic, cette réduction atteindra son maximum - 3 points de cotisation -, soit plus de 500 euros par an. Ces salariés verront ainsi leur revenu brut inchangé, mais leur net augmenter. Pour les fonctionnaires, un dispositif équivalent est prévu, pour un montant moins élevé, mais avec un éventail de salaire plus étendu (jusqu'à 1,5 Smic). Coût de la mesure : 2,5 milliards, dont 400 millions pour les fonctionnaires.
Les employeurs ne sont évidemment pas oubliés, puisque leurs cotisations, déjà très réduites entre 1 et 1,6 Smic, vont continuer de baisser. Au niveau du salaire minimum, les cotisations sociales payées à l'Urssaf seront ramenées à zéro (30 points de réduction). Seules subsisteront «les cotisations des régimes gérés par les partenaires sociaux et certaines contributions annexes», selon le gouvernement. Soit environ 15 points. Coût de ce nouv