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GE courtise Alstom en promettant d'installer en France les activités rachetées

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L'Américain veut rafler les activités énergies d'Alstom, également convoitées par le tandem nippo-allemand Siemens-Mitsubishi.
A Belfort, les usines d'Alstom et de General Eletric sont à quelques mètres l'une de l'autre. (Photo Sébastien Bozon. AFP)
par AFP
publié le 19 juin 2014 à 16h58
(mis à jour le 19 juin 2014 à 18h22)

Le conglomérat industriel américain General Electric (GE) va proposer d'installer en France les activités rachetées au groupe industriel français Alstom, a indiqué jeudi à l'AFP une source proche du dossier.

GE, qui veut rafler les activités énergie (70% du chiffre d'affaires) d'Alstom au tandem nippo-allemand Siemens-Mitsubishi, va proposer d'installer en France les sièges de trois coentreprises (réseaux intelligents, turbines vapeur, énergies renouvelables et réseaux hydrauliques) qu'il propose de former avec le groupe français à qui il va aussi vendre son activité de signalisation ferroviaire, a-t-elle détaillé.

GE indique que, malgré cette offre améliorée, la valorisation d'Alstom reste «inchangée». Le groupe américain proposait 12,35 milliards d'euros en cash pour les activités énergie d'Alstom. L'offre améliorée de GE comprend deux coentreprises à 50-50 : l'une dans les réseaux intelligents et l'autre dans les énergies renouvelables et les réseaux hydrauliques, précise le communiqué du groupe, qui confirme ce qu'avait indiqué un peu plus tôt une source proche du dossier à l'AFP.

Un droit de veto du gouvernement ?

L'offre comprend une troisième coentreprise dans les turbines vapeur (nucléaire), dont la répartition n'a pas encore été arrêtée, indique le gro