La bataille pour Alstom a encore rebondi vendredi matin, Siemens et Mitsubishi Heavy Industries améliorant à leur tour leur offre, au seuil d’une journée décisive, avec grand oral de tous les candidats à l’Elysée.
Le tandem germano-nippon, en concurrence avec l'américain General Electric, met maintenant 8,2 milliards d'euros sur la table en cash, contre 7 milliards d'euros dans une première mouture présentée lundi, selon leur communiqué. Siemens met aussi à disposition son activité de signalisation pour la création d'une coentreprise dans «le management de la mobilité». «Après des discussions intensives ces derniers jours avec toutes les parties», les deux industriels expliquent avoir «décidé de simplifier la structure de l'offre, à l'avantage de tous».
Auparavant, le chef de l'Etat réunit autour de lui en matinée, pour la deuxième fois en moins de 24 heures, son Premier ministre Manuel Valls, le ministre de l'Economie Arnaud Montebourg et son homologue de l'Energie Ségolène Royal. Le dernier mot reviendra à Alstom, qui a annoncé vendredi matin une réunion de son conseil d'administration «d'ici lundi».
General Electric avait présenté la veille une offre améliorée, qui inclut une concession de taille au gouvernement.
Faire monter les enchères
GE veut désormais créer trois coentreprises à parité (turbines à vapeur, réseaux et énergies renouvelables) avec Alstom et lui céder son activité de signalisation, tout en maintenant sa valori