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Libération

Cinq jeunes pousses prennent racine

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Virtualisation d’applications, évacuation de l’eau… on trouve de tout parmi les futurs partenaires de «KM0».
publié le 22 juin 2014 à 18h06

Tour d’horizon de cinq entreprises alsaciennes qui ne voient que des avantages à participer à l’aventure «Kilomètre 0» (KM0) à Mulhouse.

Systancia 50 salariés

Systancia est la seule entreprise française à faire de la «virtualisation d'applications» pour des hôpitaux, des grands groupes privés dans l'alimentaire, la distribution, la finance… Grâce au cloud, une application devient accessible même si elle n'est pas installée sur l'ordinateur ou le terminal de l'utilisateur. Au KM0 de Mulhouse, Christophe Corne, le dirigeant de cette PME à 3 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2013, a été séduit par «le cadre de travail» et l'accès à la fibre optique. «On sera aussi en prise avec des labos de recherche et des formations initiales de haut niveau en informatique pour nos recrutements, s'enthousiasme-t-il. Le KM0 est une opportunité. Vu tous les moyens qui y convergent et l'idée de développement à l'international des entreprises, c'est l'endroit où il faut être demain.»

Première Place 9 salariés

«Quel est le meilleur endroit pour cacher un cadavre ? Sur la deuxième page de Google», plaisante Olivier Zeller, dirigeant de Première Place, une agence web spécialisée dans le référencement (300 000 euros de CA en 2013). Ses neufs salariés travaillent à dompter l'algorithme du moteur de recherche. «Google devient de plus en plus complexe. Pour les entreprises, c'est difficile de maîtriser cette compétence en interne alors ils font appel à des agences comme la nôtre», explique celui qui