Le ministre de l'Economie Arnaud Montebourg a confirmé lundi que l'accord entre l'Etat, Alstom et General Electric prévoyait une pénalité de 50 000 euros pour chaque emploi non créé sur les 1 000 promis par le géant américain. «General Electric a proposé la création de 1 000 emplois en trois ans. Nous avons demandé des engagements, avec des pénalités financières, de l'ordre de 50 000 euros par emploi non créé», a expliqué le ministre, interrogé sur RMC et BFMTV. «Pour la première fois, une entreprise mondiale accepte de prendre des engagements avec des pénalités s'ils ne sont pas tenus. C'est un précédent, cela pourrait devenir un exemple à suivre», s'est félicité Arnaud Montebourg.
Le ministre de l'Economie a cependant repoussé l'idée d'avoir recours à la loi pour imposer à l'avenir de telles garanties, estimant que «cela doit se faire dans le respect mutuel, dans des négociations». «Car nous sommes forcément contents que de grandes entreprises viennent investir en France». «Il est important que nos intérêts humains, sociaux et industriels soient préservés. Il en va de notre souveraineté. Nous avons demandé à General Electric de laisser en France ce qui nous permet de garder notre indépendance énergétique», a-t-il ajouté.
Revenant également sur l'accord trouvé avec le groupe Bouygues concernant le rachat de 20% du capital d'Alstom par l'Etat, Arnaud Montebourg a réfuté toute contrepartie, rappelant que «si Martin Bouygues n'ava