Alstom, partiellement racheté par l'américain General Electric, n'était «pas demandeur» d'une entrée de l'Etat à son capital, mais cette décision est «intelligente» au vu du potentiel de croissance de l'industriel français, a estimé mardi son PDG Patrick Kron. «Je n'étais pas demandeur de l'entrée de l'Etat au capital. L'Etat a souhaité entrer au capital d'Alstom, c'est sa décision», a déclaré Kron sur BFM Business.
«Il prend d'ailleurs une décision intelligente puisque Alstom, à mon avis, a un potentiel de valorisation important et je suis convaincu que ce sera un bon investissement», a ajouté le dirigeant. Selon un accord intervenu ce week-end, GE rachètera l'activité de turbines à gaz d'Alstom et créera avec le groupe français trois coentreprises détenues à parité dans les énergies renouvelables, les réseaux électriques et les turbines à vapeur.
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L'Etat s'est, lui, donné environ deux ans pour racheter les 20% du capital du groupe qu'il convoite à Bouygues ou sur le marché pour devenir le principal actionnaire d'Alstom, tout en obtenant des garanties dans le domaine des turbines à vapeur équipant les centrales nucléaires. «C'est un proje