Menu
Libération
Reportage

Les écolos font causes communes à Notre-Dame-des-Landes

Article réservé aux abonnés
Opposants au TGV Lyon-Turin, au nucléaire… Des militants ont convergé ce week-end sur le site du projet d’aéroport.
publié le 6 juillet 2014 à 20h06

Les pieds dans la boue et la tête dans leurs espoirs de sortir de leurs audiences trop locales, des centaines de militants écologistes ont fait route samedi jusqu’à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique). Venus de toute la France voire d’autres pays, ils ne cachaient pas leur admiration devant la visibilité acquise depuis deux ans par la lutte contre ce projet d’aéroport. Car jamais sans doute, l’abandon définitif du projet actuellement gelé n’a paru si plausible, résultat de la conjonction d’un rapport de force favorable sur le terrain, de soutiens politiques et de recours juridiques.

Caravanes. L'alliance entre squatteurs et associations sert aussi de modèle à des regroupements un peu partout où se créent d'autres zones à défendre (ZAD). Dans le camping trempé par la pluie, les pancartes attestent des combats en cours. Ils sont antinucléaires à Bure, Fessenheim ou Flamanville, opposants à la ferme des 1 000 vaches dans la Somme, à la ligne à grande vitesse (LGV) Lyon-Turin, aux projets miniers en Creuse ou au Grand Paris, résistants au projet de barrage qui doit noyer une zone humide du Testet, dans le Tarn… «C'est vrai, pour le grand public, le terme de "grand projet inutile et imposé", qui est né ici à Notre-Dame-des-Landes, parle plus pour dégager des traits communs, que la "convergence des luttes" qui est un peu un jargon de militants, et parfois un vœu pieu», reconnaît Michel, militant antinucléaire à Bure.

L'app