«Contribue à retrouver un cycle normal de veille et de sommeil», «facilite la mise au travail matinale», «retarde l’affaiblissement des fonctions cognitives chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer»… La Commission européenne devra-t-elle, dans quelques années, allonger la liste des 222 allégations santé officiellement autorisées sur le territoire de l’Union ? Et y introduire, à côté des effets attribués aux Omega 3 ou aux gommes à mâcher sans sucres, ceux permis par les nouveaux systèmes d’éclairage ? Depuis quelques années, en effet, les recherches sur les effets de la lumière sur la santé connaissent une véritable révolution. Et ce, au moment même où les nouvelles technologies - LED en tête - permettent l’émergence de systèmes d’éclairages de plus en plus flexibles et susceptibles, donc, d’agir comme des médicaments.
Nuages. Que la lumière influence notre horloge biologique, tous les voyageurs au long cours confrontés au «jet lag» le savent. Se «recaler» est bien plus facile lorsque l'on est accueilli à l'aéroport par un grand soleil que par des nuages sombres. Depuis les années 80, la luminothérapie est également proposée dans les pays nordiques - où règne une interminable quasi-nuit hivernale - pour soigner les dépressions saisonnières. «Nous savons également que si certains jeunes n'arrivent pas à dormir avant les petites heures du matin et peinent à se lever, c'est parce qu'ils s'exposent le soir à des lum