Après des mois de négociations tendues, la banque américaine Citigroup a annoncé lundi avoir accepté de payer 7 milliards de dollars pour solder des errements passés dans le secteur immobilier.
Cet accord, qui intervient quelques jours après une amende de 8,9 milliards de dollars infligée à la banque française BNP Paribas, a affecté lourdement ses résultats trimestriels (-3,8 milliards de dollars avant impôts).
Citigroup a en effet enregistré un plongeon de 96% de son bénéfice net au deuxième trimestre, ressorti à 181 millions de dollars.
Dans le détail, la banque versera 4,5 milliards de dollars en liquide au département de la Justice (DoJ), tandis que 500 millions de dollars iront à l’agence américaine de garantie des dépôts bancaires, la FDIC, et à plusieurs Etats américains (Californie, Massachusetts...) qui étaient associés au dossier.
Les 2,5 milliards de dollars restants serviront à dédommager les clients américains sous différentes formes, dont une réduction de prêts immobiliers et d’autres aides pour des travaux liés à l’immobilier.
Il est reproché à Citigroup d’avoir commercialisé entre 2003 et 2008 des placements adossés à des crédits immobiliers fragiles qui ont généré des milliards de pertes pour les investisseurs qui les ont achetés.
«L'accord annoncé aujourd'hui avec le département de la Justice, des procureurs et la FDIC résout tous nos litiges en cours sur l