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Analyse

Econome, Airbus recycle l’A330

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L’avionneur lance une nouvelle version de son long-courrier dotée d’un moteur un peu moins gourmand en carburant. Il espère ainsi casser les prix et concurrencer le 787 de Boeing.
UnAirbus A350 en démonstration lors du salon du Bourget de juin 2013. (Photo Eric Piermont. AFP)
publié le 14 juillet 2014 à 20h06

Et si les avions vedettes du 14 Juillet n’étaient pas ceux du défilé militaire ? Lundi, en ouverture du salon britannique de Farnborough, événement aéronautique de l’année, Airbus a annoncé le lancement de la version remotorisée de son long-courrier A330. L’occasion pour le constructeur européen de relancer ses ventes en berne et de concurrencer le 787 de Boeing, son rival américain.

Qu’a de nouveau l’A330 Neo ?

Aucun nouvel appareil au programme d'Airbus Group (ex-EADS) cette année, mais la dernière déclinaison du modèle star de petit long-courrier qui a fait ses preuves depuis 1993, le seul rentable à l'heure actuelle. L'A330 Neo (pour New Engine Option, «nouvelle option de moteur») disposera d'une nouvelle motorisation, beaucoup moins gourmande en carburant, le Trent 7000 de l'industriel britannique Rolls-Royce. Pour intégrer ce moteur moderne, l'avion a été, en partie, redessiné. «Il bénéficiera de différentes innovations, notamment des optimisations au niveau de l'aérodynamique, une plus grande envergure et de nouveaux mâts réacteurs», précise le communiqué du groupe. Le nouvel appareil se déclinera en deux versions, A330-800 Neo et A330-900 Neo, suivant le nombre de sièges désirés. Le dernier-né d'Airbus vise à répondre à une requête récurrente des compagnies aériennes, notamment AirAsia et Delta Airlines : «Tout en bénéficiant de la rentabilité hors pair, de la polyvalence et du haut niveau de régularité technique de l'