Des postiers des Hauts-de-Seine, en grève depuis près de six mois, ont annoncé vendredi avoir conclu un accord de fin de conflit permettant la reprise du travail, la direction se félicitant que le dialogue social ait «porté ses fruits». «L'accord a été validé en Assemblée générale par les grévistes pour une reprise du travail lundi», a indiqué à l'AFP Gaël Quirante (SUD), soulignant qu'il s'agissait du «conflit le plus long de l'histoire de La Poste», de 173 jours au total.
La direction du courrier des Hauts-de-Seine s'est félicitée de son côté dans un communiqué de cettre sortie de crise, rappelant que le mouvement était resté «ultra minoritaire» avec environ 80 postiers en grève «sur les 3 000 que compte le département» dans les services du courrier. La Poste estime que les taux de grévistes ont été en moyenne de 3 à 4% depuis le début du mouvement.
Selon le responsable SUD, les grévistes ont «obtenu la satisfaction de l'essentiel des revendications». Il a cité la titularisation des contrats précaires (avec trois CDI ou promesses de CDI), le «report de 8 à 12 mois» des réorganisations dans les bureaux et des avancées en matière de conditions de travail et de rémunérations.
Le mouvement, qui selon SUD a entraîné des retards de courrier, avait débuté fin janvier à la plateforme de Rueil-Malmaison, et s’était propagé ensuite dans plusieurs autres villes des Hauts-de-Seine (La Garenne-Colombes, Bois-Colombes, Genneviliers, Cou