Vous envisagez des travaux de rénovation énergétique dans votre logement ancien ? Bonne idée : c'est bon pour le climat, l'emploi et votre porte-monnaie. Sauf que réduire la consommation de l'habitat est rentable à long terme - quinze à vingt ans pour un pavillon - mais il faut débourser l'argent tout de suite (environ 300 euros le mètre carré pour une réhabilitation performante). Or, les règles du jeu pour obtenir une aide publique viennent d'être précisées par décret. «Pour bénéficier des aides et être assurés de la qualité des travaux effectués, les particuliers devront faire appel aux professionnels "reconnus garants de l'environnement" (RGE)», soulignent les ministères de l'Ecologie et du Logement dans un communiqué.
Concrètement, pour l'éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ), cette obligation s'appliquera à partir du 1er septembre. Le gouvernement espère «faciliter [leur] distribution en simplifiant les procédures bancaires» et «passer de 30 000 à 100 000 prêts distribués par an». Il y a en effet urgence. Car le nombre d'éco-PTZ, principal outil de soutien aux rénovations globales (isolation du toit, des murs et des huisseries, ventilation et étanchéité, chauffage économe…) est en chute libre : «De l'ordre de 70 000 en 2009-2010, environ 40 000 en 2011 et seulement 6 000 au premier trimestre 2014, soit une tendance à 24 000 pour cette année», note Raphaël Claustre, directeur du Cler (réseau pour la transition énergétique). Qui dépl