Nouvelle douche froide pour l'économie française. Selon les données publiées ce jeudi par l'Insee, la croissance du pays a encore fait du surplace au deuxième trimestre, après avoir déjà stagné au premier. Autrement dit, le niveau de production de la France n'a pas augmenté d'un iota depuis le début de l'année. Résultat, l'acquis de croissance, c'est-à-dire la progression du PIB en 2014 si la croissance reste la même d'ici la fin de l'année, serait de 0,3%. Un chiffre qui a conduit le gouvernement, via une tribune du ministre des Finances, Michel Sapin, publiée dans Le Monde, à diviser par deux sa prévision de croissance pour cette année, la ramenant à 0,5%, contre 1% initialement. Soit à peine plus qu'en 2013 et 2012 (+0,4%).
Cette stagnation au deuxième trimestre est d’autant plus inquiétante pour le pouvoir qu’elle est due, entre autres, à une poursuite du recul de l’investissement des entreprises, en baisse de 0,8%, après déjà une diminution de 0,7% au premier trimestre. Et alors même que toute la politique de l’exécutif est tournée vers une réduction du coût du travail, afin de relancer l’investissement. Autre fa