La filière viticole française s'attend à une récolte en hausse cette année, même si sécheresse et grêle ont abîmé certains vignobles, une bonne nouvelle après deux années calamiteuses, mais qui ne devrait pas suffire à faire baisser les prix du vin. «Après deux années de récoltes excessivement basses, on revient à quelque chose de plus normal (...). On part sous de bons auspices au démarrage de cette récolte», s'est réjoui Jérôme Despey, le président de la branche vins de l'établissement public FranceAgriMer, lors d'une conférence de presse vendredi à Montreuil.
45,4 millions d’hectolitres de vin devraient pouvoir être produits grâce au raisin qui va être ramassé dans les prochaines semaines, un chiffre conforme à la moyenne quinquennale, selon les informations recueillies ces deux derniers jours auprès des vignerons de l’Hexagone par FranceAgriMer.
Fin juillet, le ministère de l’Agriculture avait établi une première prévision légèrement supérieure, à 46,4 millions d’hectolitre. Ces projections peuvent toujours être modifiées au gré des aléas climatiques qui pourraient survenir dans les prochaines semaines. Car les vendanges commencent à peine dans le Languedoc-Roussillon (Chardonnay, Sauvignon, Muscat), en Corse et dans quelques parcelles en Provence. Elles s’étaleront jusqu’en octobre.
Pour le moment en tout cas, «les signaux sont au vert» car les vignes ont profité de meilleures conditions météo après deux années calamiteuses, ce qui est «important pour