Une plateforme pour faciliter les transactions, des produits rangés par catégorie, des e-vendeurs, des e-acheteurs… A première vue, Fairnopoly ressemble à un site de commerce en ligne classique. La start-up berlinoise, qui soufflera sa première bougie en septembre, s'impose pourtant comme une alternative aux géants Amazon ou eBay. Si on y trouve aussi des jeux, des vêtements et des livres, les 660 000 articles disponibles sont soit d'occasion, soit réalisés avec des matériaux durables. «Des alternatives dans les modes de production existent pour les vêtements ou le café. C'est plus compliqué dans l'informatique, argumente Felix Weth, fondateur et président de la start-up. On promeut donc des produits comme le Fairphone, ou d'autres qui nécessitent peu de ressources.» Surtout, ces produits viennent majoritairement d'entreprises qui garantissent des conditions de travail dignes à leurs salariés.
Une exigence qui fait écho aux récentes polémiques sur le stress infligé aux employés dans certains centres logistiques d'Amazon en France et en Allemagne. «Notre économie fonctionne malheureusement souvent comme le Monopoly. Nous avons donc détourné le nom du célèbre jeu de société pour tordre le cou à un système où la productivité et les économies de production régissent tout», ajoute l'entrepreneur de 34 ans. La start-up soutient notamment des petites sociétés engagées dans la défense de l'e