Les espoirs renaissent pour l’auto électrique. Il était temps, car ces véhicules dits écolos, parce qu’ils n’émettent ni gaz à effet de serre ni particules, peinent toujours à convaincre un large public. En France, le parc automobile électrique compte 36 000 véhicules (38 millions de voitures en circulation dans le monde). C’est plus de deux fois plus qu’en Allemagne, mais les volumes d’immatriculations mensuels restent faibles. Les raisons principales ? Des prix trop élevés, un nombre insuffisant de bornes de recharge sur le territoire et une autonomie limitée.
Premier geste passé inaperçu, la loi visant à faciliter l'installation de bornes de recharge pour les véhicules électriques a été promulguée le 6 août. Elle prévoit d'exonérer de redevance l'opérateur - l'Etat ou une société privée - qui implante des bornes dans le domaine public sur un territoire qui concerne au moins deux régions. Jusqu'à présent, seules les communes étaient responsables de l'installation de ces infrastructures et pouvaient obtenir une aide financière représentant 30% à 50% du montant total du projet. EDF et Bolloré ont d'ores et déjà manifesté leur intérêt. «Le principe de la loi n'est pas de retirer toute initiative aux collectivités locales mais de permettre de déployer un réseau essentiel», sur les axes rapides et interrégionaux, d'après l'Association nationale pour le développement de la mobilité électrique (Avere). L'objectif du gouvernement est ambitieux : il s'agit d'atteindre les 7