Ce ne sont que des principes, qui ne sont ni obligatoires ni rétroactifs, mais ils pourraient bien empoisonner les fonds vautours, dont le plus célèbre, Elliott, vient de remporter une bataille contre l'Argentine. L'Association internationale des marchés de capitaux (Icma, un regroupement des principales banques, investisseurs et émetteurs de dette) vient d'adopter une série de nouvelles règles pour éviter la répétition d'un «scénario à l'argentine».
Ces règles stipulent que si les créanciers, rassemblant au total au moins 75 % de la dette publique d'un pays, sont d'accord pour reporter l'échéance du remboursement ou pour réduire le montant du capital dû, leur décision s'impose à tous les autres. «Avec le système actuel, un détenteur d'obligations, même mineur, peut empêcher une restructuration de dette», a expliqué le directeur de l'Icma, Leland Goss. C'est ce que les fonds vautours Elliot et Aurelius ont obtenu avec l'Argentine. Devenu un célèbre cas d'école, cet exemple a révélé les méthodes de ces fonds vautours, que les Argentins préfèrent qualifier de «charognards».
Plus-value. A l'instar d'Elliot et d'Aurelius, tous agissent de la même façon. Qu'un pays en ma