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Des règles pour freiner les fonds vautours ?

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Finance . Les acteurs du marché de la dette veulent éviter un nouveau «scénario à l’argentine».
Demonstrators beat drums near U.S. flags and a mock vulture during a protest against layoffs at U.S. automotive supplier Lear in front of its factory on the outskirts of Buenos Aires August 8, 2014. The protesters were also demonstrating against U.S. District Judge Thomas Griesa's ruling at the centre of Argentina's debt battle with holdout investors. Argentina defaulted for the second time in 12 years last week after the government said it could not reach a deal with the holdout creditors, New York hedge f (REUTERS)
publié le 1er septembre 2014 à 22h26

Ce ne sont que des principes, qui ne sont ni obligatoires ni rétroactifs, mais ils pourraient bien empoisonner les fonds vautours, dont le plus célèbre, Elliott, vient de remporter une bataille contre l'Argentine. L'Association internationale des marchés de capitaux (Icma, un regroupement des principales banques, investisseurs et émetteurs de dette) vient d'adopter une série de nouvelles règles pour éviter la répétition d'un «scénario à l'argentine».

Ces règles stipulent que si les créanciers, rassemblant au total au moins 75 % de la dette publique d'un pays, sont d'accord pour reporter l'échéance du remboursement ou pour réduire le montant du capital dû, leur décision s'impose à tous les autres. «Avec le système actuel, un détenteur d'obligations, même mineur, peut empêcher une restructuration de dette», a expliqué le directeur de l'Icma, Leland Goss. C'est ce que les fonds vautours Elliot et Aurelius ont obtenu avec l'Argentine. Devenu un célèbre cas d'école, cet exemple a révélé les méthodes de ces fonds vautours, que les Argentins préfèrent qualifier de «charognards».

Plus-value. A l'instar d'Elliot et d'Aurelius, tous agissent de la même façon. Qu'un pays en ma