La prise de conscience collective sur l’indispensable transition énergétique est réelle. Les dynamiques et les actions pour lutter contre le changement climatique avec. Mais nous ne sommes encore qu’au début du processus et presque tout reste à faire. Tel est le bilan dressé par l’Agence internationale de l’énergie renouvelable (Irena), qui regroupe 150 nations, lors de la présentation au Sénat de son rapport «Repenser l’énergie».
«Photovoltaïque». «Il y a des solutions réelles à la crise climatique partout sur la planète, dans les pays développés mais aussi dans les Etats émergents», a lancé en préambule Ronan Dantec, sénateur Europe Ecologie-les Verts de Loire-Atlantique et porte-parole des villes et collectivités locales au sein de l'Irena. Et l'élu de citer l'exemple de la Tanzanie, dont «le développement du photovoltaïque en zone rurale est impressionnant». Pour réduire significativement les émissions de CO2, le sénateur, à l'instar des autres intervenants, en appelle à un cadre réglementaire stable, une baisse des aides aux énergies fossiles ainsi qu'à la définition de «modèles économiques et financiers adéquats». Le tout dans un «dialogue entre les acteurs politiques et de la société civile au niveau international».
Adnan Amin, directeur général de l'Irena, oscille, lui, entre alarmisme et optimisme : «Nous sommes à un stade critique, estime le Kényan. Mais les changements