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Libération
Récit

Pepper, le robot compagnon

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Conçu pour développer les services d’aides à la personne, le nouveau robot d’Aldebaran est capable de lire des émotions du visage.
publié le 14 septembre 2014 à 17h06

Ses yeux écarquillés, son petit sourire plein de malice et sa voix hachée sont plutôt craquants. «Bonjour, je m'appelle Pepper. Regarde comme je danse bien», s'exclame la petite machine aux gestes très fluides. Du haut de son 1,20 mètre, Pepper est le dernier-né de la société Aldebaran. Présenté au public cet été, il est ce qu'on appelle un «compagnon humanoïde d'assistance». Arborant une petite tablette au niveau de son ventre, il a été conçu afin de viser le secteur des services à la personne : assistance aux seniors, gardes d'enfants, aide à l'enseignement… A terme, Pepper devrait remplir toutes ces missions s'il arrive à se faire une place chez les humains.

«Star». Programmable grâce à des applications disponibles en ligne sur l'Aldebaran Store, Pepper peut s'adapter aux besoins de chaque individu. «Comme dans les films, c'est une sorte de personnage secondaire, explique Bruno Maisonnier. Vous êtes la star et lui fait tout pour que vous le restiez.»

Aux antipodes de la série suédoise Real Humans : 100% humain, dans laquelle les robots deviennent méchants, la philosophie du patron d'Aldebaran est claire : les robots sont nos amis. Ils doivent nous aider et nous divertir, éduquer et accompagner nos enfants. Pas question selon lui que Pepper serve à collecter des informations à des fins mercantiles comme un simple objet connecté.

Attachants. Lorsqu'il a conç