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Libération

Uber se lance dans le covoiturage à Bordeaux, Nice et Toulouse

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Le groupe de VTC inaugure un service de transport de particuliers par des particuliers.
L'application Uber, géant mondial du véhicule de tourisme avec chauffeur, prise en photo dans une voiture à Berlin, le 24 avril 2014. (Photo Britta Pedersen. AFP)
publié le 16 septembre 2014 à 17h54

Début septembre, un tribunal de Francfort décidait par référé – procédure d'urgence - d'interdire au groupe de VTC (voiture de transport avec chauffeur) américain Uber d'exercer en Allemagne. Motif? Sa nouvelle activité UberPop, à savoir le transport de particuliers par des particuliers dans des véhicules non fournis par le groupe, ne disposerait pas des autorisations nécessaires. Uber France n'en a cure, qui a annoncé ce mardi le lancement de ce service entre particuliers à Bordeaux, Nice et Toulouse, après avoir développé une offre similaire à Paris, Lyon et Lille.

La compagnie de VTC développe ainsi son offre dans l’Hexagone moins d’une semaine après l’adoption par une commission de députés d’une loi qui doit répondre aux inquiétudes des chauffeurs de taxis quant à la concurrence des VTC. Le texte restreint nettement les activités des VTC, en leur interdisant d’être repérés par les smartphones et de prendre des clients dans la rue sans réservation préalable. En revanche, il autorise leurs chauffeurs à ne pas retourner à leur base entre chaque course s’ils peuvent justifier d’une telle réservation.

Les services proposés par UberPOP à Bordeaux Nice et Toulouse proposent aux clients d’être transportés par d’autres particuliers dans des voitures personnelles. En avril, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes