Le bilan du sommet de l'ONU sur le climat, organisé mardi à New York et destiné à limiter la hausse de la température à la surface du globe à +2°C d'ici 2050, s'avère mitigé. François Hollande a annoncé que la France verserait 1 milliard de dollars (776 millions d'euros) au Fonds vert pour le climat, un mécanisme financier créé par les Nations unies en 2009 pour aider les pays les plus vulnérables à s'adapter. La Suisse et la Corée du Sud ont promis 100 millions d'euros, le Danemark 70 et les Etats-Unis feront un chèque de 15 millions de dollars à la Banque mondiale pour lutter contre les émissions de méthane. L'Union européenne, de son côté, déboursera 3 milliards d'euros sur sept ans pour soutenir les pays en développement dans l'inversion de leurs courbes d'émissions de CO2, tandis que la Norvège, avec 300 millions de dollars, aidera le Pérou à protéger la forêt amazonienne.
La Chine, elle, a promis 6 petits millions de dollars afin de développer la coopération Sud-Sud. Zhang Gaoli, le vice-Premier ministre, a aussi assuré que son pays souhaitait atteindre le plus tôt possible son «pic d’émissions» (c’est-à-dire le point culminant à partir duquel elle commencera à les réduire). Nombre d’experts penchent pour 2030.
Record. Car la question, lors de ce sommet, était aussi de savoir si la Chine, devenue le pays émettant le plus de CO2, allait enfin s'engager sur un calendrier strict de diminution de ses émissions.