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Climat: un sommet pour se chauffer

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A New York, 120 chefs d'Etats ont aligné les promesses en attendant le grand raout de décembre 2015 à Paris, où les autorités françaises rêvent d’obtenir un accord ambitieux pour limiter le réchauffement.
Leonardo diCaprio était présent lors du sommet. (Photo Mike Segar. Reuters)
publié le 24 septembre 2014 à 13h57

Cela avait tous les atours d’une conférence onusienne pour le climat : 120 chefs d’Etat, une star hollywoodienne (Leonardo Di Caprio), des promesses, mais sans en avoir le statut. Le sommet voulu par le secrétaire général de l’Onu Ban Ki-Moon a pris fin mardi soir à New York dans une ambiance mitigée car les promesses, c’est bien connu, n’engagent que ceux qui y croient.

Accompagné de Laurent Fabius, Ségolène Royal et Nicolas Hulot, François Hollande a annoncé que la France verserait un milliard de dollars (776 millions d'euros) au Fonds vert pour le climat, créé en 2009 pour aider les pays les plus vulnérables à s'adapter et dont les caisses sont restées désespérément vides depuis. La Suisse et la Corée ont promis 100 millions d'euros, le Danemark 70. Les Etats-Unis ont promis 15 millions de dollars à la Banque mondiale pour lutter contre les émissions de méthane. L'Union européenne trois milliards d'euros sur sept ans pour aider les pays en développement à inverser leurs courbes d'émissions de CO2 tandis que la Norvège aidera le Pérou à protéger la forêt amazonienne via un chèque de 300 millions de dollars. Quant à la Chine, elle a promis 6 petits millions de dollars pour développer la coopération sud-sud. Zhang Gaoli, le vice Premier ministre, a aussi promis que