La grève des pilotes d'Air France a pris fin dimanche, après 14 jours de grève, par un communiqué laconique du SNPL, le puissant syndicat des pilotes, actant l'échec de leur combat: «Les conditions du dialogue social ne sont aujourd'hui pas réunies, nous avons décidé de prendre nos responsabilités en levant le mouvement de grève», a déclaré dimanche matin Guillaume Schmid, leur porte-parole. De son côté, le Spaf (2e syndicat des pilotes, très minoritaire), maintient son préavis de grève jusqu'au 30 septembre.
La compagnie prévoit d’assurer près de 60% de ses vols lundi, s’attendant un retour à la normale progressif d'ici mardi.
Le refus du gouvernement, vendredi soir, de nommer un médiateur comme le demandait le SNPL, ainsi que l’échec des ultimes négociations dans la nuit de samedi à dimanche, n’offrait guère d’issue au mouvement que la remontée dans les cockpits. Très présent tout au long du conflit, le gouvernement est resté sur la ligne de la fermeté, tout comme Alexandre de Juniac le PDG d’Air-France KLM, assumant un virage prononcé vers le low cost. Et aussi son corollaire : le contrôle des coûts. Ainsi tous les pilotes volant sur la flotte de Transavia, qu’ils viennent d’Air France ou non, voleront aux conditions de la low cost française.
Lourde facture
Les pilotes qui étaient en grève depuis deux semaines pour obtenir un contrat unique pour les pilotes d'Air France et de Transavia, la filiale low cost du groupe, ne l'ont pas obtenu. Manuel Valls qui a très vite salué la fin d