De plus en plus impopulaire, la grève des pilotes d'Air France a pris fin dimanche après quatorze jours de grève, via un communiqué laconique du SNPL actant l'échec du mouvement : «Les conditions du dialogue social ne sont aujourd'hui pas réunies, nous avons décidé de prendre nos responsabilités en levant le mouvement de grève», a déclaré Guillaume Schmid, le porte-parole du puissant syndicat des pilotes. Le refus du gouvernement, vendredi soir, de nommer un médiateur comme le demandait le SNPL, ainsi que l'échec des ultimes négociations dans la nuit de samedi à dimanche n'offraient guère d'autre issue au mouvement qu'un retour aux cockpits.
Très présent tout au long du conflit, le gouvernement est resté sur la ligne de la fermeté, comme Alexandre de Juniac, le PDG d’Air France-KLM, tous deux assumant le virage de la compagnie vers le low-cost. Avec pour corollaire la maîtrise des coûts. Ainsi, tous les pilotes volant sur la flotte de Transavia, la filiale low-cost d’Air France, qu’ils viennent ou non de la compagnie tricolore, voleront aux mêmes conditions : celles de Transavia. Les pilotes qui étaient en grève depuis deux semaines pour obtenir un contrat unique pour les pilotes d’Air France et de Transavia n’ont rien obtenu.
«Efforts». Manuel Valls, qui a très vite salué dimanche la fin de «cette trop longue grève», s'est félicité «de la fermeté du gouvernement». Et a assuré que celui-ci «[serait] aux côtés