L’auto sans les mains ? C’est pour demain. D’après les constructeurs, la voiture autonome devrait pointer le bout de sa calandre aux alentours de 2020. Il ne s’agira pas encore d’un véhicule capable de se déplacer sans aucune assistance humaine, mais plutôt d’une voiture à conduite très assistée. Dans un bouchon, si la vitesse au compteur ne dépasse pas 30 km/h, le véhicule bourré d’électronique, d’un GPS, de capteurs, de caméras voire d’un lidar («light detection and ranging», ou télédétection par laser), pourra prendre le volant, avancer, virer, freiner, s’arrêter puis repartir pendant que le conducteur lira le journal ou passera ses coups de fil. La voiture entièrement automatisée n’arrivera, elle, que plus tard… à condition de réaliser des travaux pharaoniques sur les infrastructures routières : ces dernières devront en effet, elles aussi, être équipées de caméras, capteurs, balises GPS, etc. Mais d’ici là, il faudra totalement modifier la législation internationale en vigueur sur les routes…
Cadillac. Car pour l'heure, la convention de Vienne stipule que le conducteur doit garder le contrôle de son véhicule en toutes circonstances et «garder les mains sur le volant». Dans ce cadre législatif, quid de la prise en charge par l'assureur si la voiture intelligente percute celle qui la précède ? Ou renverse un piéton dans un environnement urbain ? Malgré ces incertitudes quant à la responsabilité du conducteur d'un véhicule semi-