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Le ciel se dégage progressivement autour de Transavia France

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Le projet d'accord entre les pilotes d'Air France et la direction est suspendu au résultat d'un référendum.
Les pilotes d'Air France qui iront travailler chez Transavia pourraient obtenir leur avancement plus rapidement qu'en restant dans leur compagnie d'origine, qui souffre de sureffectifs. (Photo Dominique Faget. AFP)
publié le 16 octobre 2014 à 20h46

Accord a minima entre les pilotes et la direction d'Air France autour du développement de Transavia, la compagnie low cost maison. Après quinze jours d'une grève dévastatrice pour les comptes de la compagnie et face à la fermeté d'Alexandre de Juniac, le PDG du groupe Air France-KLM, les pilotes n'avaient guère le choix. Le SNPL Air France Alpa a finalisé jeudi, avec la direction, les conditions de leur transfert dans la filiale. Encore faut-il que ce projet d'accord soit avalisé par les instances du SNPL, tant chez Transavia que chez Air France. Puis qu'il soit adopté par les bases via un référendum qui pourrait se tenir d'ici la mi-novembre. Et ce n'est pas gagné.

«Rien n'est encore signé», dit à Libération Guillaume Schmid, le porte-parole du SNPL Air France, jeudi, alors que le syndicat réunit un conseil extraordinaire vendredi matin. Le syndicat n'a pas obtenu le groupe unique de pilotes qu'il réclamait pour la compagnie et sa filiale Transav