C'est un encouragement qui ne passera pas inaperçu à l'heure où la France essaie de convaincre Bruxelles de la crédibilité de sa politique économique et budgétaire, et d'obtenir un délai supplémentaire de deux ans pour revenir dans les clous des 3% de déficit public.
L’OCDE, le think tank des pays riches et industrialisés, recevait vendredi soir François Hollande dans son «château» de la porte de la Muette à Paris. Son secrétaire général, le mexicain José Angel Gurria, a dit tout le bien qu’il pensait des réformes structurelles engagées par la France. Des réformes qui vont dans le bon sens, a-t-il souligné et qui peuvent d’après les calculs des modèles économétriques de l’OCDE redonner jusqu’à 0,4% de croissance potentielle supplémentaire (hors impact conjoncturel) à l’hexagone dans les dix années à venir, soit 3,7% au total.
Contrat de travail unique
Un impact certes «significatif» (0,4% est le taux de croissance attendu par la France en 2014) mais encore insuffisant selon l'OCDE qui souhaite que le gouvernement aille plus loin en ce qui concerne le marché du travail. Comme l'a dit José Angel Gurria, la France est selon l'OCDE handicapé par le «dualisme» de son marché du travail et aurait tout intérêt à le réformer pour faire baisser le niveau de chômage.