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Google s’invite à la maison

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EcoFuturdossier
La firme Internet investit dans la domotique en rachetant des start-up spécialisées. De quoi s’inquiéter ?
publié le 19 octobre 2014 à 17h06

Google grand architecte de la maison connectée ? En janvier, le géant d’Internet a mis 3,2 milliards de dollars (2,5 milliards d’euros) sur la table pour se rapprocher de cet objectif. Le prix du rachat de Nest Labs, une société américaine passée maître dans la production de thermostats et de détecteurs de fumée intelligents contrôlables par smartphone. Des petits bijoux de technologie qui permettent jusqu’à 31% d’économies sur la facture d’énergie de nos logements, annonce avec fierté leur constructeur. Capables d’adapter la température de votre maison en fonction de vos allées et venues, ou de vous indiquer la marche à suivre en cas d’incendie, les appareils connectés de Nest ont débarqué en France le 18 septembre.

Caméras. La loi Morange, qui rendra obligatoire l'installation d'un détecteur de fumée à partir de mars 2015 dans l'Hexagone, pourrait faciliter l'offensive de la filiale de Google sur le marché français de la domotique. A condition de rassurer les particuliers sur l'utilisation par la firme «Big Brother» de leurs données personnelles. Mais Google y croit suffisamment pour continuer ses emplettes. Il y a quatre mois, fort du soutien de son nouveau propriétaire, Nest rachetait à son tour Dropcam, une start-up spécialisée dans les caméras de surveillance pour les particuliers… «C'est à la fois excitant et effrayant. Google va booster le développement du secteur, mais pourra aussi connaître exactement vos besoins, vos habitu