La ministre de l’Ecologie Ségolène Royal a évoqué dimanche l’imposition possible d’une vignette pour les poids lourds étrangers transitant sur le territoire français pour financer le manque à gagner de la suppression de l’écotaxe.
Elle a rappelé, à l'antenne de BFM TV, qu'une partie de l'argent manquant serait financé par une hausse du prix du gazole (4 centimes par litre) pour les transporteurs routiers français dont ils devaient initialement être exonérés à l'entrée en vigueur début 2015 de l'écotaxe, supprimée le 9 octobre. Selon elle, «comme le prix du gazole est au plus bas, cette taxe sera à peine ressentie» par les transporteurs.
«Restera à régler le problème des camions étrangers», a-t-elle dit, en citant l'exemple d'un poids lourd qui «fait son plein en Belgique, traverse toute la France pour arriver en Espagne sans avoir payé la taxe sur le gazole, ce qui n'est pas juste». «On regarde si ce sera une vignette ou une interdiction de prendre les routes nationales avec obligation d'emprunter les autoroutes», a-t-elle dit, en disant que sa «préférence c'est ce qui sera juste et efficace».
«Il n'y a pas l'écotaxe ou rien, il faut trouver l'argent (environ 400 millions d'euros devant servir à financer les infrastructures de transport, ndlr) et que ça ne retombe pas sur les Fr