L’UFC-Que Choisir distribue, une nouvelle fois, les bons et mauvais points. Son étude sur la qualité des réseaux mobiles 3G et 4G s’ajoute aux relevés de l’Arcep, le régulateur des télécoms, pour dresser un tableau contrasté des services fournis par les opérateurs.
Un constat en dents de scie
Pour ne pas prêter le flanc à la critique, l’UFC-Que choisir est allée chercher une nouvelle fois un professionnel de l’auscultation des réseaux. En l’occurrence, le cabinet Directique, auquel l’Arcep fait aussi appel. L’association s’en démarque en revanche en adoptant des critères plus ambitieux. Quand l’Arcep fixe à cinq minutes le temps de téléchargement acceptable pour un fichier de 50 Mo sur le réseau 4G, l’association retient le délai de soixante secondes, et même celui plus exigeant encore de trente secondes.
Déjà couronné l’an dernier, Orange affiche les meilleures performances en 3G comme en 4G, tout juste talonné par Bouygues Telecom. Free, lancé en 2011, ferme la marche. Mais seulement pour la 3G. Parce que son réseau à très haut débit, dit 4G, en cours de déploiement, se révèle très performant, dans la roue de ceux d’Orange et de Bouygues Telecom. Toujours pour la 4G, SFR affiche en revanche des scores décevants, tant à Paris qu’à Aix-en-Provence ou à Bordeaux, les trois villes testées. Alors que le téléchargement d’un fichier de 50 Mo (un album de musique sur Deezer) prend moins de soixante secondes (dans 99% des cas) chez Orange, devant