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Libération

Enquête pour «homicides involontaires» après la mort de Christophe de Margerie

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L'avion du PDG de Total a heurté une déneigeuse sur la piste de l'aéroport de Vnoukovo, à Moscou, causant la mort de quatre personnes.
Christophe de Margerie, PDG de Total, lors de l'annonce des résultats de son groupe, en 2013. (Photo Philippe Wojazer. Reuters)
publié le 21 octobre 2014 à 1h33
(mis à jour le 21 octobre 2014 à 14h46)

L'essentiel

• Le président de Total, Christophe de Margerie, est mort lundi soir avec les trois autres occupants de son jet privé lorsque l'appareil s'est écrasé au décollage de l'aéroport de Vnoukovo, à Moscou.

• L'avion a percuté une déneigeuse sur la piste, a indiqué le BEA, qui envoie des experts sur place pour tenter d'éclaircir les circonstances de l'accident. Le crash s'est produit à 23h58 locales (21h58 en France).

Négligence criminelle

13h30. L'accident d'avion est dû à une «négligence criminelle» de la direction de l'aéroport, affirme le comité d'enquête russe. «Il ne s'agit pas d'un tragique concours de circonstances, mais d'une négligence criminelle des fonctionnaires» qui ont échoué à coordonner dûment le travail de leurs employés, a indiqué le comité dans un communiqué.

Selon le comité d'enquête, le conducteur de la déneigeuse – Vladimir Martynenko qui a été interpellé pour 48 heures dans le cadre de l'enquête – était «en état d'ivresse» au moment de l'accident, une accusation démentie par son avocat. Parmi les scénarios possibles retenus par les enquêt