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Christophe de Margerie, en cinq dossiers chauds

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Du gaz de schiste aux impôts en passant par les affaires judiciaires, retour sur quelques polémiques qui ont impliqué le défunt PDG.
Christophe de Margerie à Paris en juin 2011 avec Vladimir Poutine, alors Premier ministre. (Photo Alexei Nikolsky. AFP)
publié le 21 octobre 2014 à 16h01

Directeur général de Total depuis 2007, PDG du groupe depuis 2010, Christophe de Margerie était devenu en quelques années l’un des grands patrons français les plus emblématiques. Retour sur quelques-uns des grands dossiers passés dans lesquels il a eu à intervenir.

Gaz de schiste : un partisan de l’exploitation

Partisan résolu de l'exploitation des gaz de schiste, Christophe de Margerie avait pourtant baissé d'un ton depuis 2012. Il avait alors renoncé à être «le fer de lance de l'aventure un peu stupide» du gaz de schiste en France : le PDG de Total jugeait en effet contre-productive son implication dans le débat. Repli tactique, qui n'en faisait pas un tiède sur le sujet. Pour Margerie, les gaz de schiste étaient la promesse d'une «certaine forme de révolution industrielle» - et un relais au pétrole, dans la perspective de l'épuisement des réserves d'or noir. Dédaigneux des arguments écologiques contre cette exploitation, il croyait en la possibilité de la mener de manière «toujours plus propre».

En retrait du débat public français, Total n'en avait donc pas moins investi le secteur des gaz de schiste ailleurs dans le monde. Aux Etats-Unis, en Argentine, le groupe exploite déjà des gisements. En Australie, en Chine au Royaume-Uni ou en Pologne, il en étudie la possibilité. Avec une prudence nouvelle, cependant, en raison de la rentabilité décevante des puits américains : «Il est clair qu'on met la pédale douce», avait expliqué Margerie début 2013.

Russie : un adversaire des sanctions

Russian President Vladimir Putin gestures as he speaks during a press conference after the 10th Asia-Europe Meeting (ASEM) on October 17, 2014 in Milan. Ukraine reported progress on October 17 on its gas dispute with Russia, raising hopes of an EU-backed resolution of the broader conflict between the Soviet-era allies that has left 3,600 people dead since March. The announcement caused some surprise after a first round of talks early in the day between Putin, Ukraine President Petro Poroshenko, and leaders «Un vrai ami de notre pays»

: c’est ainsi que le président russe, V