Directeur général de Total depuis 2007, PDG du groupe depuis 2010, Christophe de Margerie était devenu en quelques années l’un des grands patrons français les plus emblématiques. Retour sur quelques-uns des grands dossiers passés dans lesquels il a eu à intervenir.
Gaz de schiste : un partisan de l’exploitation
Partisan résolu de l'exploitation des gaz de schiste, Christophe de Margerie avait pourtant baissé d'un ton depuis 2012. Il avait alors renoncé à être «le fer de lance de l'aventure un peu stupide» du gaz de schiste en France : le PDG de Total jugeait en effet contre-productive son implication dans le débat. Repli tactique, qui n'en faisait pas un tiède sur le sujet. Pour Margerie, les gaz de schiste étaient la promesse d'une «certaine forme de révolution industrielle» - et un relais au pétrole, dans la perspective de l'épuisement des réserves d'or noir. Dédaigneux des arguments écologiques contre cette exploitation, il croyait en la possibilité de la mener de manière «toujours plus propre».
En retrait du débat public français, Total n'en avait donc pas moins investi le secteur des gaz de schiste ailleurs dans le monde. Aux Etats-Unis, en Argentine, le groupe exploite déjà des gisements. En Australie, en Chine au Royaume-Uni ou en Pologne, il en étudie la possibilité. Avec une prudence nouvelle, cependant, en raison de la rentabilité décevante des puits américains : «Il est clair qu'on met la pédale douce», avait expliqué Margerie début 2013.
Russie : un adversaire des sanctions

: c’est ainsi que le président russe, V