Sauf coup de théâtre, le tribunal de commerce de Paris rendra ce lundi son verdict sur l’unique projet de reprise de Caddie, l’emblématique fabricant alsacien de chariots de supermarché. Mené par l’ancien directeur général de Caddie Stéphane Dedieu, ce projet ne prévoit de garder que 128 des 383 salariés en Alsace, dont 105 sur le site historique du groupe à Drusenheim, dans le Bas-Rhin, et 23 sur le site de revêtement industriel d’Oberhausbergen.
Nom. Vendredi, Stéphane Dedieu se montrait confiant avant la décision du tribunal. La semaine passée, il a obtenu la confirmation de l'administrateur judiciaire que la marque ferait bien partie de la reprise, le nom Caddie étant formellement la propriété d'une autre société du groupe Altia, propriétaire du fabricant de chariots, en redressement judiciaire depuis août. Stéphane Dedieu a lui-même apporté les garanties financières exigées par le tribunal, soit un dépôt de 1,7 million d'euros sur un compte en France, et la preuve du soutien des banques.
Avec son projet, le repreneur de Caddie vise un chiffre d’affaires de 17 millions d’euros pour 2015, soit moins de la moitié des 37 millions d’euros de ventes réalisées par le groupe en 2013. En 2009, Caddie employait 750 personnes et réalisait un chiffre d’affaires de 110 millions d’euros… Stéphane Dedieu détiendra 65% de la nouvelle société. L’italien Bertoldi, distributeur de Caddie depuis 1961, aura 25% et l’allemand Shopbox, spécialisé dans l’ent