Enfin une bonne nouvelle en Europe : six ans après la crise financière, les banques du continent ont, pour la plupart, retrouvé la santé. Ou du moins une solidité qui devrait leur permettre de traverser d’éventuels soubresauts à venir. C’est ce qui ressort de la publication, dimanche, par la Banque centrale européenne (BCE) et l’Autorité bancaire européenne (EBA), des «stress tests» et de l’examen des actifs des 130 plus gros établissements du continent.
Concrètement, l’exercice consistait à évaluer la qualité des actifs détenus par ces banques et à mesurer leur évolution en cas de crise économique. Avec, comme exigence, un taux de fonds propre rapporté au bilan, c’est-à-dire un taux de fonds détenus en propre par les banques par rapport à l’ensemble de leurs engagements sur les marchés (crédits accordés, positions…), de 8% en période calme, et de 5,5% en cas de tempête économique.
Résultat : au 31 décembre 2013, sur ces 130 banques, 25 échouaient à l’examen, nécessitant une recapitalisation de 24,5 milliards d’euros. Parmi elles : 9 italiennes, 3 grecques, 3 chypriotes, mais également l’allemande Münchener Hypothekenbank ainsi qu’un petit établissement français, la Caisse de refinancement de l’habitat.
Cocorico. Mais la liste des brebis galeuses s'est encore réduite à ce jour. Sur ces 25 banques, 12 se sont recapitalisées depuis le début de l'année, pour un montant de 15 milliards d'euros. Il ne resterait donc plus que 13 établissements pr