Leur avenir est suspendu sine die. Comme l'écotaxe. Aujourd'hui, les salariés d'Ecomouv sont reçus au ministère de l'Ecologie. Les 157 employés du site messin aimeraient être fixés sur leur sort (lire Libération du 28 octobre). «On apprend tout par la presse : l'Etat ne communique pas avec nous, tonne Eric Bouthier, délégué CFDT du personnel. C'est le flou total. A part la sortie médiatique de Ségolène Royal, qui a balayé d'un revers de manche l'écotaxe, aucune procédure officielle n'a été enclenchée pour dénoncer le contrat. On ne sait rien. Qu'ils assument clairement leurs conneries !»
Les élus lorrains ne savent rien non plus. «J'avais l'assurance par Valls que l'affaire était solide», explique Dominique Gros, le maire (PS) de Metz. En «bon petit soldat», il attend des ordres qui ne viennent pas. Il a eu récemment un contact téléphonique avec le cabinet de la ministre de l'Ecologie : «Il semblerait que la décision de suspen sion ait été prise un peu à l'instinct. Visiblement, ils se posent beaucoup de questions là-haut depuis l'annonce. Cela aurait été bien de se les poser avant…»
«Ressuscitée». Et puis, si «l'affaire» capote, la ville est flouée. L'implantation d'Ecomouv et des douaniers sur l'ex-base aérienne de Metz faisait partie d