Menu
Libération

Travail dominical : les syndicats restent fermes

Article réservé aux abonnés
Loi Macron, les réformes qui fâchentdossier
Manif. CGT, Unsa, CFDT et SUD appellent à protester, ce vendredi, contre le projet de loi porté par Macron.
Le magasin Castorama de Créteil, ouvert le dimanche malgré l'interdiction. (Photo Marc Chaumeil)
publié le 13 novembre 2014 à 19h56

Al’appel de quatre organisations syndicales (CGT, Unsa, CFDT et SUD) réunies dans le collectif parisien Clip P, les salariés du commerce d’Ile-de-France sont conviés à manifester, à 11 heures ce vendredi, devant les grands magasins parisiens pour protester contre le projet du gouvernement d’élargir les possibilités d’ouvertures dominicales.

Volontaires. Inscrites dans le projet de loi «pour l'activité et l'égalité des chances économiques», qui sera défendu début 2015 par le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, plusieurs dérogations devraient permettre aux magasins d'ouvrir plus facilement le septième jour de la semaine. Notamment les commerces situés dans les gares et les «zones touristiques à fort potentiel économique». Selon le projet, les salariés devront cependant être volontaires et toucher une «compensation importante». Le salaire pourrait même être doublé dans les établissements de plus de onze salariés. Par ailleurs, les maires pourront désormais accorder douze dimanches d'ouverture par an (contre cinq actuellement), dont cinq devront être autorisés dès que les entreprises le demandent. Le travail de nuit (à partir de 21 heures le soir) pourrait également être élargi, «sur décision de l'Etat», au sein des «zones à haut potentiel économique», et en échange de compensation salariale. Une réponse aux procès exercés contre les magasins des Champs-Elysées, et notamment l'enseigne Sephora