Un petit mieux pour l'économie française. Selon la première prévision de croissance établie par l'Insee pour le troisième trimestre, l'activité a progressé dans l'Hexagone de 0,3%. Avec un PIB revu à la baisse à -0,1% au deuxième trimestre, l'acquis de croissance passe donc à 0,4% pour l'année 2014. Ce qui signifie qu'en cas de croissance nulle au quatrième trimestre, elle atteindra ce niveau sur l'année. Une progression qui serait alors conforme aux prévisions de Bercy, qui s'est dit «conforté» dans la justesse de ses prévisions.
Au passage, la France fait mieux que l’Allemagne, dont le PIB ne progresse que de 0,1% au troisième trimestre, après -0,1% au deuxième trimestre, même si la croissance devrait y être de 1,5% sur l’année. Quant à l’Italie, elle recule à nouveau, de -0,1%. Au niveau de la zone euro, la progression du PIB atteint 0,2% selon l’office européen de statistiques Eurostat.
Moteurs. Ce mini-rebond hexagonal ne modifie malheureusement pas les fondamentaux d'une économie dont les principaux moteurs de la croissance (consommation et investissement) restent à l'arrêt. En dépit du mouvement de baisse de l'euro et d'une légère hausse des exportations, la contribution du commerce extérieur à la croissance reste ainsi négative de 0,2 point, en raison d'une progression plus rapide des importations. La demande interne est symétriquement inverse, avec une contribution positive de 0,2 point, mais elle le doit plus à une conso