Lorsqu'il a besoin d'une voiture, Mathieu prend celle de son voisin… Depuis l'essor des voitures connectées, il lui suffit en effet de réserver une voiture mise en partage en peer to peer sur le site de sa communauté de quartier. Un petit son de klaxon émis par son smartphone lui signale alors que sa demande a été acceptée et qu'il vient de recevoir par SMS la clé numérique du véhicule ainsi que sa géolocalisation dans le quartier. Toujours depuis son smartphone, il va pouvoir programmer son itinéraire sur le système de navigation du véhicule et même régler à l'avance la température intérieure. A son retour, le montant de la location calculée en fonction du nombre de kilomètres parcourus lui sera débité directement. Quant au propriétaire, il saura précisément si, durant ce prêt, son véhicule a par exemple dépassé les vitesses autorisées, si un recours à l'ABS a été enregistré et si un plein d'essence est nécessaire… Comme la plupart des objets connectés, la voiture 2.0 va ouvrir un champ de possibilités et un éventail de nouveaux services quasi infini. Déjà, profitant des informations émises par ces véhicules, certaines compagnies telles que Allianz ou Direct Assurance ajustent leurs primes d'assurance en fonction du kilométrage parcouru. Et dans la foulée de cette formule de «pay as you drive» (payez pour ce que vous conduisez), les assureurs lancent le «pay how you drive» (payez comme vous conduisez). Plutôt orientée vers les jeunes conducteurs, cette formule
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La voiture devient smart
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EcoFuturdossier
(Rocco)
publié le 16 novembre 2014 à 18h26
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