Le numéro un de la CGT, Thierry Lepaon, a estimé mercredi nécessaires les onéreux travaux réalisés dans son bureau et a précisé qu'ils avaient été faits «dans le cadre» de la rénovation du siège de la centrale à Montreuil, près de Paris. «Dans le cadre des travaux faits dans la maison confédérale, on a estimé qu'il était bon de refaire le bureau du secrétaire général de la CGT», a-t-il dit à Europe 1, après les révélations du Canard enchaîné.
«Notre bâtiment a été construit il y a 30 ans et tous les ans il y a des travaux de faits pour entretenir ce patrimoine», a-t-il dit, ajoutant que le bureau qu'il occupe, celui de son prédécesseur Bernard Thibault, «cela fait 14 ans qu'il n'avait pas été refait».
Il a expliqué le coût élevé – 62 000 euros, selon l'hebdomadaire satirique – par la nécessite de refaire «l'électricité, le chauffage, la climatisation et les sols». Il a énuméré le mobilier de son bureau, dont la facture s'est élevée à 21 500 euros, selon le Canard enchaîné : «il y a une table de réunion qui permet de travailler à huit, un bureau en bois et en verre, un fauteuil et un meuble de rangement». «La particularité de ce meuble est qu'il a une forme atypique : le toit du meuble ressemble à un toit d'usine», ce qui a été pensé par «l'architecte», selon lui.
«Je ne veux pas rentrer dans une chasse aux sorcières»
Il a souligné qu'il n'était pas demandeur de ces meubles : «j'ai découvert le mobilier une fois qu'il était posé.» Thierry Lepaon s'est dit